1. Inflation du cout des matériaux
2. Choc pétrolier et coût des énergies en forte augmentation
3. Baisse des aides et incitation à isoler
4. Le problème du climat
5. Transition énergétique
6. La baisse de croissance du PIB

1. Inflation du cout des matériaux 

Nous rentrons dans une ère de pénurie durable et de flambée des prix.
Cette pénurie concerne tous les matériaux qui ont une énergie grise élevée et qui sont dérivés ou non du pétrole.

Les matières premières sont en pénurie généralisée, et en plus de ça vient s’ajouter l’augmentation à la fois du coût d’acheminement de celles-ci, du coût de fabrication et du coût d’acheminement du produit finis.
Tout cela couplé à une énergie de plus en plus chère, fait que les prix flambent, et aucune matière n’est épargnée. Elle a gagné tous les métaux non ferreux et les plastiques, le polyuréthane et le polystyrène.

Voici quelques exemples de matériaux qui ont vu leur prix flamber :
– Bois : +120%
– Acier : +142% en 15 mois
– Cuivre : +40%
– Zinc : +22%
– Polystyrène : +25%

Il s’agirait non pas d’une conjecture difficile en après-crise du covid, mais plutôt d’une structure qui est devenu très instable par une multitude de facteurs, et qui est arrivée à terme de croissance.
Les coûts devraient rester à la hausse dans les années à suivre, et ne rebaisserai malheureusement jamais.

💭  Sources : Le Moniteur Le Figaromessage au ministèreBatiramaLe Moniteur

2. Choc pétrolier et coût des énergies en forte augmentation

Les énergies, voient leur coût augmenter à cause du pic pétrolier atteint, cela rentre dans un cercle vicieux qui ne peut qu’augmenter les coûts d’à peu près tous les matériaux.
Le pétrole, qui est de plus en plus difficile à extraire voit sa demande continuer d’augmenter de façon exponentielle, raison de l’augmentation de son prix.

Depuis début 2021, le prix du gaz a augmenté de 57%. Et ce n’est qu’un début. La véritable explosion du coût des énergies n’aurait pas encore commencer selon les experts.

L’électricité quant à elle aurait du augmenter de 44% supplémentaires mais le gouvernement à décider de gêler temporairement cette hausse.
Pour info : une hausse soudaine de ≈45% du prix du gaz utilisé pour le carburant des véhicules à créer une révolution massive au Kazakhstan tellement l’économie  et les entreprises furent boulversés soudainement.

Le graphique fournit datant d’il y a plus d’un an et demi nous permet de constater l’évolution du prix de l’électricité sans prendre en compte l’explosion à venir pour 2023.
La hausse était prévue (dans le cas de figure le plus optimiste)  d’être de 35% seulement en 7 ans, si l’ont y rajoute les 44% prévus pour l’année prochaine, cela nous laisse à une hausse d’environ 90 % en moins de dix ans.

Le prix du mazout quant à lui a plus que doublé en une décennie, et les gouvernements prévoient l’interdiction de la vente de chaudières au mazout d’ici 2025 malgré que bon nombre de logement ont encore un chauffage au fioul fonctionnel et surtout rationnel.

💭 Sources : insolentiae.com  boursorama.com   selectra.info Jean Marc Janvovici

« Ces chocs pétroliers, nous avons coutume de les voir comme un accident de parcours qui a vu le prix s’envoler, puis redevenir sage, et « tout repart comme avant ». Mais en fait tout n’est pas reparti comme avant. De 8% juste avant les chocs, le rythme de croissance de la production de pétrole est descendu à un modeste 1% de moyenne pendant les 30 années qui ont suivi »
Jean-Marc Jancovici

3. Baisse des aides et incitation à isoler

Les aides vont baisser d’années en années, malgré les promesses. Dans le cadre de la transition énergétique, l’isolation est un élément clé.
La taxe foncière pour les logements à mauvais score énergétique augmentera et il sera interdit de louer ou vendre un bien ayant un mauvais bilan énergétique.

4. Le problème du climat

Les conséquences du changement climatique sont désastreuses et le seront d’autant plus dans les années à venir. Il y a urgence à agir. Bien que la planète se réchauffe (et se refroidi) d’elle même depuis toujours durant de très long cycles, notre mode de vie depuis la révolution industrielle fait des ravages en accélérant l’augmentation de la température moyenne mondiale.
Et nous devons chacun réduire notre consommation d’énergie au plus vite, d’autant que d’autres facteurs nous incitent à le faire.

Les prévisions sont catastrophiques et il y a actuellement un rebond des émissions de gaz à effets de serre.
Après le calme de l’année 2020, les émissions sont désormais pires qu’avant la crise. Et cela peut jouer en défaveur des logements mal isolés. Sachant que le bâtiment est le premier pollueur de France, il est le principal concerné pour la réduction des dépenses d’énergie du pays.

5. Transition énergétique

Le bâtiment est donc la première source d’émission de gaz à effet de serre, le chauffage représente une grande partie de ces émissions.

L’isolation est nécessaire à la transition énergétique, la meilleure énergie est celle que l’on possède déjà, il s’agit en isolant de ne plus la gaspiller. Et de rationaliser ses dépenses.

L’augmentation réelle du coût des énergies par la conjecture des marchés, qui se portent mal à cause de plusieurs facteurs critiques, aurait tout de même pu être amortie.
Malheureusement, les conséquences de cette gestion économique de la part de l’Europe commencent à arriver, et aucune baisse du coût des énergies n’est à attendre, bien au contraire.

Le carburant par exemple n’aurait pris que quelques dizaines de centimes en 15 ans si on se réfère au marché du baril.
L’augmentation étouffante et progressive, si élevée du coût des énergies est une volonté de l’Union Européenne, pour financer la « transition énergétique ».

Or nous savons qu’il est impossible d’alimenter notre continent uniquement en énergie nucléaire, alors il relève bien de la fantaisie de parler de panneaux solaires/d’éoliennes sur tout le territoire.

L’électricité part donc sur une augmentation si forte de 90% en plus de 5 ans ! Et cela ne peut s’améliorer.

A noter que l’électricité est indexée sur le prix du gaz.
En France, 43% de notre gaz vient de Norvège (dont la production est en déclin), et seulement 21% de Russie. Comme expliqué plus haut, l’augmentation de son coût pour les particuliers est structurelle par un grand nombre de facteurs.

Les récents facteurs (guerre, tensions et conjecture des marchés.) venant aggraver le problème du coût des énergies sont loin d’être la base même du problème mais plutôt la cerise sur le gâteau.

6. La baisse de croissance du PIB

La conjecture économique est actuellement désastreuse.
Les caractéristiques de cette crise sont 4 fois pire qu’en 2008, et la croissance du PIB a baissé 3 fois plus qu’en cette même année.

Cela ne peut faire qu’augmenter le coût pour nous, les particuliers, de la transition énergétique.

Les prévisions sont, depuis plusieurs années et même récemment, très mauvaises.
La nécessité d’investir dans son logement pour en réduire les besoins en énergie et donc en améliorer l’autonomie et l’efficience est urgente

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